Le SIAAP
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En cas de forte chaleur ou d’orage violent, la prolifération des bactéries consommatrices d’oxygène fait chuter le taux d’oxygène dissous dans l’eau et crée un risque d’asphyxie pour les poissons. Pour les protéger, le SIAAP a installé des "îlots de survie" dans 5 zones sensibles : un réservoir d’oxygène, relié à un diffuseur implanté dans le lit du fleuve, se met en marche dès que l’une des sondes mesurant le taux d’oxygène de l’eau dépasse le seuil critique. Il crée alors une zone de survie sur plusieurs kilomètres dans laquelle les poissons viennent respirer.
Le SIAAP a installé 27 barrages flottants le long de la Seine et de la Marne. Ils piègent les déchets qui dérivent à la surface grâce à deux grilles superposées. Particulièrement nombreux par temps de pluie ou après des épisodes orageux, les déchets sont ensuite récupérés une à deux fois par semaine par deux bateaux, puis sont acheminés vers des centres de traitement adaptés.
Le barrage est aménagé de façon à masquer les déchets. Le défi est triple : ne pas perturber la navigation, être le moins visible possible pour les riverains et rester accessible au bateau ramasseur.
Chaque année, le SIAAP récupère environ 1 500 tonnes de déchets flottants sur les 10 barrages installés en amont de Paris, 3 dans Paris intramuros et 14 en aval de Paris.
Le SIAAP contribue à protéger la qualité de l’eau et des berges de la Seine et de la Marne mais aussi le littoral.