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Toujours plus d’espèces de poissons dans la Marne et dans la Seine
En 50 ans, le système d’assainissement francilien s’est modernisé, conduisant à une réduction considérable de la pollution présente en Marne et en Seine (diminution d’un facteur 10 des concentrations en azote ammoniacal et diminution par 20 des germes fécaux). Aujourd’hui, grâce aux améliorations apportées à nos systèmes d’assainissement les rivières sont mieux oxygénées et présentent des concentrations en éléments eutrophisants* minimes, les eaux de la Seine et de la Marne sont recolonisées par les espèces piscicoles.
En 2023, le nombre cumulé d’espèces observées en Seine reste identique avec 36 espèces. Dans la Marne, en revanche, deux nouvelles espèces ont fait leur apparition : le gobie à tâche noire, déjà présent dans la Seine, et le carassin argenté qui n’avait encore jamais été recensé dans les deux cours d’eau franciliens. Le nombre cumulé d’espèces observées en Marne s’élève donc à 39.
* Eutrophisation : apport excessif d'éléments nutritifs dans les eaux, entraînant une prolifération végétale excessive qui conduit à un appauvrissement en oxygène. Ce phénomène entraîne un déséquilibre de l'écosystème.
On trouve également des mollusques (moules d’eau douce) et des crustacés (écrevisses, crevettes)…
Chaque année pour recenser les poissons des campagnes de pêche sont organisées par le SIAAP et par l’Office Français pour la Biodiversité (OFB). Le prélèvement des poissons est réalisé avec la méthode de comptage électrique par échantillons ponctuels d’abondance. Les poissons sont répertoriés selon leur espèce et leur taille avant d'être relâchés dans le milieu naturel. Au total, ce sont 14 sites qui sont prospectés en Marne et en Seine.
On note la diminution des rejets d'ammonium et des germes fécaux suite à l'amélioration des performances apportées aux usines du SIAAP.
Un bon Indice Poisson Rivière (IPR) dans la Seine et la Marne
La quantité de poissons présente dans une rivière est l'un des indices qui permet de déterminer sa qualité. Les experts s'appuient sur l'Indice Poisson Rivière (IPR) pour suivre le peuplement des poissons. Cet indice mesure l'écart entre le peuplement recensé dans une rivière et le peuplement que l'on devrait trouver naturellement en l'absence de perturbations provoquées par les activités humaines. En 2023, il s’est établi en moyenne à 9,5 pour la Seine et 14,2 pour la Marne, ce qui classe les deux rivières dans la catégorie « bon état ».
Les berges de Marne et de Seine abritent de nombreuses espèces d’oiseaux
De l’automne au printemps, les mouettes rieuses s’installent à Paris et, une fois l’hiver terminé, celles-ci quittent la capitale pour s'installer ailleurs.
Plus rares, les martins pêcheurs hivernent à Paris vers le pont Mirabeau ou celui du Garigliano.
Les canards colverts, les foulques, les bergeronnettes et les poules d’eau comptent également parmi les habitants de la Seine, dans les anses les plus calmes.
Au gré d’une balade sur les quais de Seine, des platanes, peupliers d’Italie, trembles ou saules peuvent être observés.
Malgré la présence de pavés, des plantes propres aux milieux humides ont réussi à s’installer : mousse, salicaire et ses fleurs mauves, lycope d’Europe ou renouée persicaire.
D’autres espèces, comme les fougères et les lichens ont pris place entre les pierres. Le retour du lichen est d’ailleurs le signe d’une amélioration de la qualité de l’air.
On observe une flore diversifiée, essentielle à son écosystème.
En plus d’oxygéner les fleurs, les sagittaires, potamots ou rubaniers présents dans le fleuve permettent aux poissons de déposer leurs œufs et servent de refuge à leurs alevins.
Les plantes aquatiques les plus connues sont les myriophylles, qui peuvent évoquer la forme des algues, ou encore les nénuphars à fleurs jaunes. Aux beaux jours, la salicaire peut être observée et est reconnaissable grâce à ses épis mauves.
Situé au sud-ouest de Paris, à Antony (92), le bassin de retenue de la Bièvre a été construit par le SIAAP à la fin des années 1950, puis agrandi au cours des années 1970, dans un but strictement hydraulique et de régulation des crues de la rivière Bièvre. Cette zone est devenue au fil des années, un site d’intérêt naturaliste majeur et un îlot pour la biodiversité avifaune et végétale en Île-de-France.
Depuis 1992, la réserve est un site à vocation pédagogique qui accueille régulièrement le grand public et les scolaires. Un sentier de découverte a été ainsi aménagé sur l’axe de la «Voie verte» avec la mise en place de différentes stations d’observation de la richesse écologique. En 2009, le site est classé réserve naturelle régionale (RNR).
Au fil des années, le lieu est devenu une réserve pour pas moins de 149 espèces d’oiseaux – dont certains comme la bécassine des marais ou le butor étoilé sont très rares dans cette zone géographique – et 200 espèces de végétaux désormais inféodées. Face à cette évolution spontanée de la faune et de la flore autour de son ouvrage, le SIAAP a souhaité faire reconnaître ses qualités environnementales singulières.
Depuis 2010, la Région Île-de-France a confié la gestion du site à ceux qui le connaissent le mieux : le SIAAP et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Des animations sont réalisées par la LPO et le service jeunesse de la ville d’Antony, à l’attention du grand public lors de journées portes ouvertes (5 en 2023), mais aussi pour un public scolaire (11 en 2023).
Afin de maintenir son rôle de refuge et de préserver le patrimoine naturel de la RNR, un nouveau plan de gestion décennal pour la réserve est prévu en 2024.
Une promenade à la découverte de la faune piscicole en partenariat avec la ville de Joinville-le-Pont et l'Agence de l'eau Seine-Normandie
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Une promenade à la découverte de la faune piscicole en partenariat avec la ville de Nogent-sur-Marne et l'Agence de l'eau Seine-Normandie
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