François-Marie DIDIER, président du SIAAP, y intervenait dans la cadre d’une table ronde intitulée Enjeux de l’eau – Les opérateurs face à la baisse de l’étiage à laquelle participaient également Anne PELLETIER-LE BARBIER, maire de Bièvres et vice-présidente du Sedif et Chantal DURAND, en tant que vice-présidente de Seine Grands Lacs
François-Marie DIDIER a expliqué comment notre service public de l’assainissement francilien s’engage au sein du Grand Paris pour répondre aux grands enjeux environnementaux auxquels est soumis le territoire. Il a présenté les 4 grands engagements du SIAAP pour le Grand Paris :
- Produire une énergie renouvelable issue du traitement des eaux usées : le biogaz. Acteur historique de la décarbonation sur le territoire francilien, le SIAAP est producteur d’énergie renouvelable depuis 1940, avec le démarrage de l’unité de méthanisation des boues sur l’usine de Seine aval. Aujourd’hui, la production de biogaz sur les usines permet de couvrir 50 % de ses besoins annuels en énergie. Pour aller plus loin, le SIAAP s’engage à contribuer à la diminution de l’empreinte carbone des Franciliens en produisant une énergie renouvelable à destination du territoire. En témoigne le projet de réinjection de biogaz dans le réseau porté au sein de l’usine Seine Valenton.
- Promouvoir une politique d’innovation sur la décarbonation de l’activité d’assainissement en partenariat avec des institutions de recherche du territoire, et faire de l’innovation une réalité industrielle, par le déploiement des solutions sur les usines.
- Promouvoir une politique d’achats intégrant des critères environnementaux pour challenger le tissu économique local vers des pratiques vertueuses pour le territoire; Le SIAAP souhaite agir sur son empreinte carbone, qu’il s’agisse d’achats au service de l’exploitation des usines d’épuration ou de la construction des infrastructures d’assainissement.
- Créer des synergies avec les acteurs publics du cycle de l’eau, pour partager une vision en termes d’innovation, pour réduire l’empreinte environnementale des traitements des eaux urbaines et de potabilisation des eaux, mais également pour renforcer la solidarité entre l’amont et l’aval, le petit et le grand cycle de l’eau, et travailler ensemble à l’adaptation au changement climatique. Le SIAAP et le SEDIF sont par exemple engagés ensemble pour promouvoir de nouvelles méthodes de suivi de la qualité des eaux de surface et des effluents de la ville, et pour mieux appréhender les transferts des polluants en lien avec les autres acteurs concernés à l’échelle du bassin versant.