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Eau potable
Eau satisfaisant à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine ; en France, 64 paramètres sont contrôlés pour garantir la qualité de l'eau potable. L'eau est prélevée dans une rivière ou une nappe souterraine et subit un certain nombre de traitements dans une usine de potabilisation.
Eaux industrielles
En assainissement, eaux usées provenant des activités industrielles et commerciales. La nature de l'effluent est propre à celle de l'entreprise émettrice : organique pour l'industrie de transformation agro-alimentaire, chimique pour les industries électroniques, les pressings, les laboratoires photographiques et les imprimeries, métalliques pour les industries de sidérurgie-métallerie-fonderie. Le branchement au réseau d'assainissement n'est pas obligatoire, mais le traitement l'est. Le traitement est parfois effectué sur place par l'industriel qui dispose alors de sa propre station d'épuration ; c'est le cas pour les industries de grande taille ou celles produisant des pollutions très concentrées. Mais la grande majorité des établissements industriels rejettent leurs effluents dans le réseau d'assainissement, parfois après un prétraitement effectué par l'industriel sur place. Ce sont généralement des industries de taille moyenne et petite ou produisant une pollution moins concentrée. Pour le déversement à l'égout, une autorisation de raccordement au réseau est nécessaire, concrétisée par une convention avec la collectivité.
Eaux parasites
En assainissement, eaux qui transitent dans un réseau d'assainissement non conçu pour les recevoir, induisant des effets dommageables pour le fonctionnement des réseaux et des stations d'épuration. Les eaux parasites sont issues d'infiltrations, de drainages de nappes ou de captages de cours d'eaux. Bien qu'elles soient peu chargées en pollution, leur impact hydraulique peut se révéler important.
Eaux pluviales
En assainissement, eaux de temps de pluie qui ne se sont pas infiltrées dans les sols. Elles ne peuvent plus, comme autrefois, être rejetées sans traitement, et ce afin d'éviter qu'elles ne polluent les rivières. En traversant l'atmosphère et en lessivant les toitures et les surfaces imperméabilisées (voirie, parkings), les eaux pluviales se chargent d'impuretés (fumées industrielles, gaz d'échappements) et charrient tout ce qui s'y trouve : pollutions organiques (feuilles, déjections canines), pollutions métalliques (zinc des toitures parisiennes), pollutions chimiques (hydrocarbures, huiles de vidange), matières en suspension (terre lessivée par les intempéries), matières minérales (graviers, sables). Leurs caractéristiques dépendent de la pluviométrie et des conditions préalables à la pluie. Ainsi, une période sèche suivie d'un gros orage occasionne des pics de concentration pour certains polluants, contrairement à une pluie fine et régulière.
Eaux usées
Eaux chargées de pollutions diverses du fait de l'activité humaine. Elles doivent être collectées pour subir des traitements afin de protéger la santé humaine et la biodiversité aquatique ; c'est l'assainissement, qu'il soit collectif ou individuel. Les eaux usées traitées dans les stations d'épuration comprennent les eaux usées domestiques (douche, vaisselle, lessive, toilettes, bricolage, etc.), des eaux usées industrielles, parfois prétraitées par les entreprises (chargées de pollutions chimiques et métalliques), et dans certains cas les eaux pluviales (chargées de sables, d'hydrocarbures).
Echantillonnage
Prélèvements réalisés selon un protocole standardisé d'une partie considérée comme représentative d'une masse d'eau, de sédiments ou de boues, en vue de l'examen de diverses caractéristiques définies.
Eco-bilans
Un écobilan recense toutes les atteintes environnementales résultant d'un produit le long de son cycle de vie. Il s'agit d'un instrument destiné à faciliter une vue d'ensemble du point de vue de ses répercussions écologiques et à en donner une image chiffrée. La méthode utilisée examine toutes les atteintes importantes à l'environnement, depuis l'extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication jusqu'à son élimination en passant par son utilisation.
Écologie
Science qui étudie les organismes dans leur milieu et les relations qu'ils entretiennent entre eux.
Écosystème
Ensemble composé d'un milieu (biotope) et de toutes les espèces vivantes qui s'y trouvent (biocénose), ainsi que de toutes les relations existant entre le milieu et les espèces, mais aussi entre les espèces entre elles.
Écotoxicologie
Science qui étudie l'impact des substances chimiques sur les écosystèmes.
Effluent
Eau usée urbaine véhiculant une charge polluante, conduite par les égouts vers une station d'épuration.
Égout
Canalisation destinée à collecter et transporter les eaux usées. Le « réseau public de collecte » est l'appellation remplaçant le terme égout depuis la loi sur l'eau et les milieux aquatiques de 2006.
Cf. réseau de collecte et transport des eaux usées.
Epaississement
Première étape du traitement des boues issues de la filière eau visant à réduire leur volume. Des techniques telles la flottation ou la décantation permettent de séparer la matière sèche de l'eau interstitielle.
Epuration
Ensemble des techniques pratiquées dans les ouvrages d'assainissement consistant à éliminer les polluants contenus dans les eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel. Ces techniques peuvent être d'ordre physique, chimique ou biologique.
Par épuration biologique, on entend l'étape permettant de dégrader les pollutions diverses par l'action des micro-organismes. Deux techniques sont principalement employées : les cultures libres de bactéries (boues activées) et les cultures fixées sur un matériau support (biofiltration).
Équivalent-habitant
Unité de mesure basée sur la quantité de pollution produite en un jour par une personne et rejetée dans les eaux usées. Cette unité de mesure permet de quantifier la pollution émise par une agglomération en fonction du nombre d’habitants et ainsi de dimensionner la capacité de traitement d’une station d’épuration. 1 EH correspond à 90g de MES (matières en suspension), 60 g de DBO5 (Demande biochimique en oxygène) ; 15 g d’azote total Kjendahl et 4 g de phosphore total.
Etude d'impact
Introduite il Y a 35 ans dans le droit français (loi du 10 juillet 1976), l'étude d'impact est une étape du processus d'évaluation environnementale.
La procédure relative à l'étude d'impact est notamment codifiée par les articles L.122-1 à L.122-16 du Code de l'environnement qui définissent son contenu et les thèmes qu'elle doit aborder. L'étude d'impact aide le maître d'ouvrage à concevoir, ses nouveaux projets et lui permet de prendre en compte leurs conséquences sur l'environnement. Elle a également pour but d'éclairer l'administration dans sa décision d'autoriser les travaux. Il s'agit d'un des éléments essentiels du dossier de l'enquête publique.
Eutrophisation
Dans un milieu aquatique (rivière, lac, littoral), enrichissement des eaux en éléments nutritifs (phosphates, nitrates) entraînant des proliférations algales ou végétales. Il en résulte un appauvrissement de l'eau en oxygène qui perturbe les organismes aquatiques et induit une perte de biodiversité. L'eutrophisation affecte également les activités humaines (production d'eau potable, loisirs liés aux cours d'eau, etc.).