Le SIAAP
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SDAGE
Créé par la loi sur l'eau de 1992, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) fixe, pour chaque bassin hydrographique, les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau.
Cet outil permet la mise en œuvre, au niveau du bassin, de la directive cadre sur l'eau (DCE). Le Sdage Seine-Normandie, validé par le comité de bassin (représentants des collectivités territoriales, usagers et professionnels) est accompagné d'un programme de 10 mesures déclinant les moyens techniques, réglementaires et financiers pour répondre à la DCE.
Séchage thermique
Le séchage thermique est un procédé industriel qui permet de réduire de 65 % le volume des boues et de les transformer en granulés. Comparables à du charbon, ils peuvent être utilisés pour les besoins énergétiques des usines du SIAAP mais aussi comme énergie de substitution dans les cimenteries et les centrales thermiques. Enrichis en produits organiques, ces granulés peuvent également être valorisés comme engrais en agriculture, horticulture ou sylviculture.
Siccité
En assainissement, rapport entre le poids de matières sèches et le poids total des boues d'épuration. Elle permet de mesurer le niveau de déshydratation des boues.
Station d'épuration
Ensemble d'équipements situés au débouché d'un réseau public de collecte et de transport des eaux usées, assurant l'épuration plus ou moins poussée des eaux usées et pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel (rivière, mer, lac). Le terme consacré est Station de Traitement des Eaux Usées (STEU). En France, on compte 19 430 stations d'épuration en 2011.
Une station d'épuration par procédé intensif (par opposition aux procédés extensifs de type lagunage) comprend différentes étapes de traitement :
Surverses d'orages
Tout réseau unitaire possède une capacité de transport donnée définie par la taille des tuyaux. En cas de forte précipitation conduisant à dépasser celle-ci, elle peut ne pas suffire à absorber le surplus de flux hydraulique pluvial augmentant considérablement le débit d'eaux usées, générant alors une saturation et nécessitant de disposer d'un exutoire pour éviter des inondations en amont du réseau par la remontée du plan d'eau. Il est donc prévu de pouvoir rejeter temporairement une partie de ces eaux dans le milieu naturel ; ce sont les surverses d'orage. Elles sont le fait des déversoirs d'orage, des ouvrages de sécurité hydraulique placés dans le réseau. En revanche, elles peuvent occasionner des dommages pour les milieux aquatiques. Depuis les années 1990, elles sont fortement réglementées.