Après qu’il a été constaté, pendant plusieurs années, que le nombre des espèces protégées ou emblématiques baissait, 2020 a été une an- née de stabilisation : «l a refonte se poursuit », note Florence Glock, «mais les travaux sont moins impactants. Nous voyons aussi les e ets des actions préconisées.» Par ailleurs , la réalisation d’une première tranche d’aménagements écologiques à Seine aval, en bord de Seine , sur une surface d’environ 31 hectares sur laquelle seront mises en place les mesures compensa- toires hydrauliques du chantier du prétraitement ,va permettre de développer considérablement l’attractivité du site pour l’avifaune. Ces aménagements prendront en compte les enseignements de près de 10 années de suivi avifaunistique : «n ous voulons développer des zones humides favorables aux oiseaux, notamment aux limicoles, ces petits échassiers attirés par les zones en eau », souligne la spécialiste. « Nous allons travailler sur un périmètre de 31 hectares , dont un peu plus de 5 hectares de zones humides , et créer ainsi des milieux aquatiques di- versifi és (frayère, mare, zone humide et chenal) pour faire revenir des oiseaux qu’on ne voit plus sur le territoire.» Située en bord de Seine, cette nouvelle zone de biodiversité devrait voir le jour à partir de 2023, quand toutes les phases réglementaires du projet auront été validées. 119 espèces ont été observées sur l’usine Seine aval en 2020 Aigrette garzette Évolution de la richesse spécifi que et de la richesse en espèces patrimoniales depuis 2016 130 124 120 110 119 104 104 100 80 66 60 59 49 50 40 45 20 0 Richesse spécifi que Espèces patrimoniales LE SIAAP AU SERVICE DE LA RÉSILIENCE DES TERRITOIRES 35